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lundi 29 novembre 2010

Puno

La ville de Puno est situé à une altitude de 3800 mètres. La ville en elle-même n’a rien d’extraordinaire sauf qu’elle située sur les rives du célèbre lac Titicaca.
 

On peut aussi y visiter plusieurs îles mais la principale attraction demeure les îles flottantes Los Uros, ce peuple d’indiens ayant fui les incas. Après une courte balade en bateau,

nous pouvons apercevoir le « village ».
Une drôle de sculpture nous accueille à l’entrée.
Ici, le produit de base est le totora, une sorte de roseau et cela inclut les bateaux à un

ou deux étages.
Le village est composé de plusieurs îles,
indépendantes les unes des autres. Chaque île accueille plusieurs familles.
Inutile de dire que le tourisme est leur principale source de revenu, loin devant la pêche. On a donc droit à un accueil chaleureux, en foulant un sol plutôt spongieux,
par le « président »,  rien de moins,
d’une des îles. Celui-ci nous explique la conception de ces îles spéciales

et nous indique, preuve à l’appui, que nous sommes sur 12 mètres d’eau.
 

On nous explique également le système de retenu,
pour éviter que l’île ne parte à la dérive. 


Après un passage au mirador,
 
histoire d’avoir une vue panoramique du complexe,
on vous propose la traversée sur une autre île sur un de leurs bateaux. La tâche est vraiment ardue
mais, avec un peu d’aide,
on y arrive. Et le départ se fait en chantant
et cela dans toutes les langues. (On a eu droit à Alouette)  Marketing oblige.  Cependant, face à ce peuple plutôt retiré,
on a l’impression de profiter de la situation pour faire du voyeurisme tout en se sentant obligé d’acheter quelque chose pour s’excuser.

Le tout s’est terminé dans le port de Puno 
où l’on pouvait admirer un joli phare.

Trajet Cuzco – Puno

Pour ce trajet d’ environ 9 heures, nous avons choisi un autobus de la compagnie Inka Express, une suggestion de notre livre de chevêt Lonely Planet. Visites et repas sont au programme.
Premier arrêt, à Andahuayllila.   Ce petit village est célèbre pour son église du début du XVIIème siècle,
connue sous le nom de "Sixtine de l'Amérique du Sud" à cause des magnifiques fresques et tableaux qui la décorent, mais également pour son autel ciselé d'or. (Les photos étant interdites, consultez l’adresse suivante pour plus de détails :
http://www.go2peru.com/cuz_andahuaylillas.htm)
Le deuxième arrêt nous fait découvrir Raqchi , où se situe le temple inca de Wiracocha.
Je passe sous silence les détails historiques sauf ces derniers points : si le temple servait de demeure à l’inca, il y avait une section réservé à la noblesse
et tout le complexe était entouré d’un mur,
style mur de Chine. On y retrouvait aussi des silos
qui servaient à conserver la nourriture pour les pélerins se rendant à Cuzco.  Et la section « noblesse » étaient truffée de couloirs.
A noter une joyeuse rencontre aussi avec un couple de motocyclistes mexicains.

Le trajet longeait une rivière
au creux de la vallée.
De temps en temps, un pont suspendu reliait les maisons éloignées.
 

Un peu plus loin, nous battons notre record d’altitude avec 4,335 mètres.

Les sommets sont enneigés
et les locaux nous présentent leurs petits animaux
moyennant rétribution, bien sûr.

Après un repas à Sicuani, un buffet tout à fait délicieux, un dernier arrêt à Pucara pour la visite d’un musée lithique,
i.e.,
une liste de types d'objets de pierre taillée, le plus souvent des outils ou des outils présumés. Mais la prime revenait à la traduction utilisée pour les WC masculins.

Mais nous ne l'avons pas vraiment rencontré.  Puis ce fut l’arrivée à Puno après 9 heures de route.

samedi 27 novembre 2010

Quillabamba – Cuzco




Le départ est donc donné et nous quittons Quillabamba non sans un soupçon de tristesse. Nous aimons bien cette petite ville non touristique. Un premier arrêt à Santa Maria,




petit (le mot est faible) village sans prétention et c’est le début de l’ascension.
Quillabamba est situé à 1000 mètres et Cuzco, notre destination finale de la journée, à 3500 mètres. Pour le moment, nous grimpons sur une route de gravier en lacets.
De plus,la route est en construction presque partout 
et il faut faire attention à l’horaire puisqu’elle est fermée à certaines heures. Le paysage est toujours aussi extraordinaire,
voire spectaculaire.
Puis c’est l’arrivée au col de Abra Malaga à 4316 mètres.
  Légèrement frisquet dans le coin.
Nous sommes carrément dans les nuages
mais nous roulons maintenant sur asphalte. Nous croisons des enfants sur la route,
tout près de leur demeure.
On est loin du Club Med mais avouez que le décor n’est pas banal.
Une petite maison à 4000 mètres, ça vous intéresse.
Trêve de plaisanterie, il nous faut amorcer la descente. Pas si simple.
Si cela vous intéresse, une entreprise fournit des vélos pour la descente. 

Ces ruisseaux de montagnes m’ont toujours émerveillés.
Et ils prennent leur source tout là-haut.
On retrouve aussi des vestiges de civilisation.
 

Et quelques six heures plus tard, Cuzco apparait
à une altitude de « seulement » 3500 mètres