Machu Piccu

Après une nuit plutôt courte, la levée du corps à 4 :30hre, nous sommes enfin prêts pour le Machu Piccu. Un trajet d’autobus d’environ 30 minutes nous amène à l’entrée du célèbre site.

Une nouvelle règle imposée permet aux 400 cents premiers visiteurs de gravir le Wayna Piccu.

C’était notre intention mais notre nouvel ami, César, nous a plutôt conseillé d’aller du côté du Machu Piccu, le pic à l’opposé du Wayna Pichu. Plus facile et beaucoup moins escarpé, parait-il…

Nous voilà donc partis. Le coup d' œil global est incroyable

et nous n’avons même pas fait le tiers de la montée. Les lamas nous accompagnent,

ce qui semblent réjouir Christiane.

Hélas, il a fallu se rendre à l’évidence, la tâche était trop ardue. On laisse les jeunes, Eva et César continuer l’ascension et nous redescendons vers le site lui-même.

Tout de suite après l’entrée, nous retrouvons ce petit bâtiment

suivi de ces paliers

au pied du secteur agricole.

Un peu plus bas, apparait le Temple du Soleil,

tout à côté des fontaines.

Les incas étaient passés maître dans le secteur de l’irrigation. Un petit repos dans un des abris

n’est pas de refus surtout que la vue y est magnifique.

Une petite escalade vers le point le plus élevé du site, le Temple Sacré,

où l’on peut admirer « El Templo de las tres ventanas »

qui, parait-il, en avait cinq. On y retrouve une sculpture qui, en fait, est un genre de moyen de refléter l’ombre du soleil.

J’ouvre une petite parenthèse pour mentionner que toutes théories sur le Machu Piccu sont issues des suppositions de Hiram Bingham

celui qui découvrit la cité perdue en 1911. En fait, à ce jour, on ne peut affirmer avec certitude la véritable raison de l’existence du site. De là-haut, et de tous les côtés, la vue est exceptionnelle,

et

et

et

en particulier sur le Wayna Piccu.

Cette vue en plongée vous donne une idée de l’élévation du site.

Absolument sidérant.

Plus loin, à l’entrée du sentier menant au Wayna Piccu, nous retrouvons la roche sacré.

Dans le secteur dit industriel, les paysages, vues à travers les meurtrières, sont exceptionnels.

Les Incas étaient de grand spécialistes de l’astronomie. Ils se servaient de ces « mortiers », d’où le nom de Temple des Mortiers. En fait, ces cercles remplis d’eau servaient à l’exploration de la voute céleste.

Et nous terminons la visite avec le temple du condor,

dont on peut apercevoir le nez sculpté dans la pierre.

En dessous se retrouve le tunnel

qui, semble-t-il, aurait servi de prison.

Et je vous laisse sur cette dernière vue d’ ensemble du Machu Piccu.

Au fait, Machu signifie « vieux » et Piccu « montagne » ou, si vous préférez, « élévation ».